WGO Practice Guideline:
Mise à jour août 2015
Review Team
Président: Charles Bernstein (Canada)
Abraham Eliakim (Israël)
Suliman Fedail (Soudan)
Michael Fried (Suisse)
Richard Gearry (Nouvelle Zélande)
Khean-Lee Goh (Malaisie)
Saeed Hamid (Pakistan)
Aamir Ghafor Khan (Pakistan)
Igor Khalif (Russie)
Siew C. Ng (Hong Kong, Chine)
Qin Ouyang (Chine)
Jean-Francois Rey (France)
Ajit Sood (Inde)
Flavio Steinwurz (Brésil)
Gillian Watermeyer (Afrique du Sud)
Anton LeMair (Pays Bas)
Jean-Jacques Gonvers (Suisse)
(Cliquez pour agrandir la section)
Les maladies inflammatoires chroniques intestinales (MICI) représentent un groupe de maladies idiopathiques caractérisées par une inflammation chronique de l’intestin. Ce groupe correspond deux grandes affections : la maladie de Crohn (MC) et la colite ulcéreuse (CU). Ces deux affections comportent des caractéristiques cliniques et pathologiques distinctes mais il existe également un certain chevauchement.
La pathogénèse des MICI n’est que partiellement connue à ce jour. Des facteurs génétiques et environnementaux tels qu’une modification de la flore bactérienne intraluminale et une perméabilité intestinale accrue jouent un rôle dans la dérégulation de l’immunité intestinale, avec pour effet des lésions gastro-intestinales.
La prévalence de la MC paraît être plus élevée dans les régions urbaines que dans les régions rurales et dans les classes socio-économiques plus privilégiées. La plupart des études montrent que, lorsque l’incidence commence à augmenter c’est la classe sociale la plus élevée qui est concernée mais qu’avec le temps la maladie a tendance à toucher tout le monde.
En cas de migration dans un pays développé avant l’adolescence, les individus venant de zones à faible incidence auront une incidence plus importante de MICI. Ceci est particulièrement vrai pour la première génération née dans une zone à haute incidence.
Les modes de présentation de la MC et de la CU sont tout à fait semblables dans des régions aussi différentes que l’Amérique du Nord, l’Amérique du Sud, l’Europe, l’Australie et la Nouvelle Zélande: la MC se distingue de la CU par sa localisation au côlon proximal, par une atteinte périnéale, par ses fistules, par des granulomes à l’histologie et par son atteinte de toute l’épaisseur de la paroi intestinale et pas uniquement de la muqueuse. Dans la MC, 50% des patients présentent des granulomes et 25% ont des fistules.
Il existe cependant aussi des différences entre Est et Ouest. En Asie de l’Est, il existe une prévalence plus élevée d’hommes avec la MC, la MC iléocolique, mais moins d’agrégation familiale, un taux de chirurgie plus bas et moins de manifestations extra-intestinales. Une cholangite primaire sclérosante (PSC) associée à la CU est cependant moins prévalente. En Asie, le taux de chirurgie est plus bas, aux environs de 5–8%. Il existe cependant un taux élevé de maladie pénétrante et d’atteinte péri-anale en Asie lors du diagnostic, ce qui suggère qu’il n’est pas rare que la maladie présente souvent une évolution compliquée en Asie de l’Est [3,10–12].
Au Pakistan, beaucoup moins de manifestations extra-intestinales ont été rapportées pour la MC et la CU qu’en Occident (où, si on y inclut les arthralgies, 25% de patients présentent des manifestations extra-intestinales). Au Pakistan peu de patients présentent des lésions péri-anales ou des fistules. En Inde, la MC se présente dix ans plus tard qu’en Occident l’atteinte colique est plus fréquent alors que les fistules semblent être moins fréquentes.
Dans les pays en voie de développement, la tuberculose représente un facteur important dans le diagnostic différentiel.
De nombreux loci génétiques ont été identifiés qui comportent des gênes de susceptibilité pour les MICI. Presque tous ces loci ne représentent qu’un faible risque, mais il est cependant important de les identifier afin de développer des marqueurs diagnostiques et des cibles thérapeutiques pour l’avenir. Les mutations génétiques qui sont connues être impliquées dans la modification de la prédisposition pour la MC ou pour la CU montrent des répartitions différentes dans les différents pays du monde, en particulier là où il existe des différences raciales [13]. Les mutations NOD2 n’ont pas été rapportées dans des études venant d’Asie [14], tandis que des polymorphismes dans la superfamille du gène “tumor necrosis factor” (TNF) 15 (TNFSF15) ont été rapportés comme étant associés à la MC chez les asiatiques de l’Est [15].
Les MICI sont des maladies chroniques intermittentes. Les symptômes peuvent varier de légers à sévères pendant les rechutes et peuvent disparaître ou diminuer pendant les rémissions. En général, les symptômes dépendent du segment de l’intestin atteint.
Symptômes en relation avec une atteinte inflammatoire du tractus digestif
Symptômes généraux associés dans certains cas de CU et MC
Manifestations extra-intestinales
Des manifestations extra-intestinales peuvent survenir telles des atteintes musculosquelettiques (arthropathie périphérique ou axiale), des maladies de la peau (érythème noueux, pyoderma gangrenosum), des maladies oculaires (sclérite, épisclérite, uvéite), ainsi que des maladies hépatobiliaires (CPS).
Complications intestinales
Complications extra-intestinales
Pour pouvoir poser un diagnostic de MICI chez les adultes il est impératif de procéder à un examen clinique complet et à une anamnèse soigneuse. Divers examens parmi lesquels prises de sang, examen des selles, endoscopie, biopsies et imagerie peuvent être utiles pour exclure d’autres origines à la symptomatologie et pour confirmer le diagnostic.
Examen des selles
Examens sanguins
Exclusion d’une tuberculose intestinale dans les régions avec un haut degré de probabilité prétest
Histopathologie
Des biopsies sont effectuées de routine lors de l’endoscopie. L’endoscopeur devrait indiquer au pathologue la question spécifique à laquelle il souhaite avoir la réponse pour chaque échantillon soumis à évaluation. Parmi les raisons importantes pour effectuer des biopsies il faut mentionner:
La nouvelle déclaration de consensus de l’American Society for Gastrointestinal Endoscopy (ASGE) devrait être consultée pour les recommandations sur la surveillance et sur le traitement de la dysplasie chez des patients avec MICI [26]. Ces nouvelles directives privilégient la chromo-endoscopie en tant que modalité de surveillance de première ligne, sur la base de son meilleur rendement diagnostique par rapport aux approches utilisant des biopsies multiples. Actuellement il existe un débat pour savoir si la chromo endoscopie est supérieure à l’endoscopie à haute définition à lumière blanche. L’endoscopie à haute définition représente une avancée nette dans l’identification des lésions surélevées ou irrégulières. Dans une étude récente randomisée et contrôlée, il a été trouvé que la chromo-endoscopique à haute définition augmente de manière significative le taux de détection de lésions dysplasiques comparée à l’endoscopie à haute définition à la lumière blanche chez des patients avec une CU de longue durée [27] ; une autre étude n’a cependant pas mis en évidence de différence entre la chromo-endoscopie et l’endoscopie à haute définition à la lumière blanche [28].
Note: il est important de veiller à diminuer au maximum l’exposition aux radiations vu le risque potentiel de lésions malignes induites par les celles-ci.
La European Society of Pediatric Gastroenterology, Hepatology, and Nutrition (ESPGHAN) a publié une mise à jour des critères de Porto pour le diagnostic de MICI chez les enfants et les adolescents [34]. Cette mise à jour est basée sur les critères originaux de Porto et sur la classification de Paris pour les MICI chez les enfants, avec l’adjonction de données nouvelles concernant entre autres les biomarqueurs sériques et fécaux. Ces critères recommandent d’effectuer une endoscopie gastro-intestinale haute ainsi qu’une iléo colonoscopie dans tous les cas où il existe une suspicion de MICI chez les enfants, avec un entéro-IRM ou une capsule endoscopique de l’intestin grêle. Il n’est pas nécessaire d’effectuer une imagerie si une CU typique est mise en évidence lors d’une endoscopie avec histologie.
Ressources à disposition limitées
1. Examen clinique.
2. Examens des selles pour recherche d’une infection, de leucocytes.
3. Formule sanguine complète, albumine sérique.
4. Tests pour VIH et TB dans les populations à haut risque — ainsi que des tests pour d’autres infections opportunistes, VHB, VHC, radiographie du thorax.
5. Coloscopie et iléoscopie avec biopsies si il est possible d’effectuer une histologie.
6. Si les examens endoscopiques ne sont pas à disposition, mais qu’il est possible d’effectuer des examens radiologiques, effectuer un transit baryté du grêle et un lavement baryté.
Ressources moyennes à disposition
1. Examen clinique.
2. Examen des selles à la recherche d’une infection.
3. Examens des selles pour recherche de leucocytes et dosage de la calprotectine (ces examens ne sont pas nécessaires si l’endoscopie est à disposition, mais peuvent être utiles afin d’évaluer la nécessité d’examens complémentaires y compris par endoscopie).
4. Formule sanguine complète, albumine sérique, ferritine sérique, protéine C-réactive (PCR).
5. Tests pour VIH et TB dans les populations à haut risque — chez les patients avec MICI connues, effectuer des tests pour VHA et VHB dans le but de les vacciner avant traitement si nécessaire. Tests pour des infections opportunistes, VHB, VHC, VZV IgG, radiographie du thorax.
6. Iléo-coloscopie ou coloscopie si à disposition.
7. Ultrasonographie abdominale.
8. Scanner abdominal.
Ressources importantes à disposition
1. Examen clinique.
2. Examen des selles à la recherche d’une infection.
3. Formule sanguine complète, albumine sérique, ferritine sérique, protéine C-réactive (PCR).
4. Tests pour VIH et TB dans les populations à haut risque — chez les patients avec MICI connues, effectuer des tests pour VHA et VHB dans le but de pouvoir les vacciner avant traitement si nécessaire. Tests pour des infections opportunistes, VHB, VHC, VZV IgG, radiographie du thorax.
5. Coloscopie et iléoscopie.
6. Ultrasonographie abdominale.
7. IRM abdominal plutôt qu’un CT, vu l’absence d’irradiation.
8. Dans les régions à haute prévalence de tuberculose, effectuer une PCR pour TB et culture pendant une endoscopie basse.
9. En cas de doute sur la présence d’une atteinte du grêle, effectuer une IRM, une capsule endoscopique ou un scanner.
10. Lavement baryté en cas de suspicion de fistule colique non mise en évidence par CT ou IRM ou si la coloscopie a été incomplète.
11. Si la coloscopie a été incomplète, une colonoscopie virtuelle ou colonographie par CT est devenue l’examen de choix afin de pouvoir examiner l’ensemble du côlon. Certains radiologues ont des réserves concernant l’application de cette technique dans le cadre d’une MC. Une autre alternative consiste à effectuer une colonoscopie par capsule, sauf si une sténose colique est connue ou hautement probable.
12. Capsule endoscopique si le diagnostic de MC n’est toujours pas clair.
13. Endoscopie à double-ballonnet (antégrade ou rétrograde suivant l’endroit suspecté) dans les cas de MC du grêle.
Comment faire la différence entre CU et MC
Eléments diagnostiques à considérer
MICI et tuberculose intestinale
Il est impératif de fournir au patient des explications sur la maladie et de lui fournir une information individuelle. Une participation active du patient dans la prise de décision est à encourager.
La prise en charge des MICI requiert souvent, pour contrôler la maladie, un traitement à long terme avec une combinaison de médicaments. Les médecins devraient être au courant des possibles interactions et des effets secondaires des médicaments. Une intervention chirurgicale s’avère souvent nécessaire et une collaboration étroite entre chirurgien et médecin est nécessaire afin d’optimiser le traitement du patient.
La prise en charge des MICI devrait se baser sur:
Les objectifs du traitement sont:
Régime et style de vie:
Aminosalicylés — anti-inflammatoires
Corticostéroïdes
Immunomodulateurs — thiopurines
Immunomodulateurs — inhibiteurs de la calcineurine
Les inhibiteurs de la calcineurine sont à réserver à des situations particulières :
Immunomodulateurs — méthotrexate (MTX) dans la MC
Immunomodulateurs: usages
Immunomodulateurs — notes importantes
Inhibiteurs du facteur de nécrose tumorale (anti-TNF)
Antagonistes des molécules d’adhésion
Antibiotiques
Probiotiques
Traitements expérimentaux (exemples)
Traitements symptomatiques et suppléments
Différents formes de la maladie et traitements médicamenteux
Les patients souffrant de MICI peuvent avoir besoins d’une hospitalisation pour une intervention chirurgicale ou pour une maladie réfractaire au traitement médicamenteux — ceci représente au moins la moitié des coûts attribuables aux MICI.
Interventions chirurgicales dans la MC
Interventions chirurgicales dans la CU
Interventions chirurgicales et traitements médicamenteux
Corticostéroïdes:
Azathioprine:
Traitement péri opératoire d’anti-TNF avec infliximab, adalimumab ou certolizumab
Ressources limitées à disposition
1. Dans les régions endémiques et lorsque l’accès aux méthodes de diagnostic est limité, introduire un traitement antiamibien.
2. Instaurer un traitement de sulfasalazine (médicament le moins cher) pour tous les cas de colite légère à modérée et pour le maintien de la rémission. Différentes préparations de mésalazine sont à disposition : Asacol 800 mg, Lialda (Etats-Unis), and Mezavant (Europe) comprimés de 1200 mg et Pentasa sachets de 2 g. Ces doses plus élevées à prendre 1 x par jour peuvent faciliter la compliance, sans effets secondaires dus au sulfamidé.
3. Lavements de stéroïdes (en particulier sous forme de mousse qui est plus facile à retenir que les lavements liquides pour la maladie colique distale). Les lavements de stéroïdes peuvent parfois être confectionnés avec des produits localement disponibles, parfois à moindres frais.
4. Prednisone per os pour les maladies modérées à sévères (la maladie aiguë sévère nécessite des stéroïdes i.v.).
5. Lorsqu’une colite aiguë sévère ne répond pas aux stéroïdes i.v. ou si le patient souffre d’une colite chronique résistante ou dépendante des stéroïdes, il faut penser à effectuer une colectomie. Cette décision thérapeutique devrait être prise rapidement dans le cas d’une colite ulcéreuse aiguë sévère. Utiliser pour cela les critères d’Oxford ou de Suède au jour 3 d’un traitement par stéroïdes intraveineux.
6. Il faut impérativement rechercher le CMV et le C. difficile dans les cas réfractaires.
7. Azathioprine dans le cas d’une dépendance aux stéroïdes. Au cas où l’azathioprine n’est pas disponible ou en cas d’intolérance à l’azathioprine, envisager un traitement de méthotrexate, mais son efficacité n’est pas prouvée dans la CU.
Ressources moyennes à disposition
1. Utiliser la sulfasalazine pour les colites légères à modérées.
2. Asacol comprimés de 800 mg, Lialda/Mezavant comprimés de 1200 mg et Pentasa sachets de 2 g sont maintenant à disposition et peuvent contribuer à faciliter la compliance, sans effets secondaires dus au sulfamidé.
3. Lavements ou suppositoires de 5-ASA en cas de maladie distale. Peuvent être utilisés pour le maintien de la rémission dans les cas de maladie distale en lieu et place de 5-ASA per os. Les lavements de stéroïdes représentent également une option pour le traitement de la maladie distale, mais sont peu adaptés pour le maintien de la rémission.
4. Un traitement combiné de 5-ASA per os et par voie rectale peut s’avérer plus efficace dans la maladie distale active ou même en cas de pancolite active.
5. En cas de récidive sous traitement de 5-ASA, envisager l’azathioprine ou 6-MP/AZA ; en cas d’échec de l’azathioprine, envisager un anti-TNF ou le vedolizumab.
6. Selon la sévérité de la maladie, les agents biologiques peut être utilisés si à disposition en lieu et place d’un essai thérapeutique avec un immunomodulateur en monothérapie.
Ressources importantes à disposition
1. Envisager d’utiliser la cyclosporine dans la colite aiguë sévère.
2. Envisager d’utiliser l’infliximab dans la colite aiguë sévère ou dans la colite modérément sévère dépendante ou résistante aux stéroïdes — tout comme l’adalimumab.
3. Envisager d’utiliser l’infliximab ou le vedolizumab i.v. ou Humira (adalimumab) ou golimumab s.c., chez les patients ambulatoires avec une maladie modérée à sévère.
4. Azathioprine ou 6-MP — en cas d’échec de l’azathioprine, envisager un anti-TNF ou le vedolizumab.
Ressources limitées à disposition
1. Dans les régions endémiques ou quand il n’y a qu’un accès limité aux moyens diagnostiques, administrer un traitement antiamibien.
2. Dans les régions endémiques pour la TB, envisager un essai de traitement anti-TB pendant 2–3 mois et juger de la réponse au traitement.
3. Sulfasalazine (traitement le moins cher) pour toutes les colites légères à modérées et pour le maintien de la rémission.
4. Lavements de stéroïdes pour la maladie colique distale. Les lavements de stéroïdes peuvent parfois être confectionnés avec des produits localement disponibles, parfois à un moindre coût.
5. Essai de métronidazole pour la maladie iléocolique ou colique.
6. Prednisone per os pour la maladie modérée à sévère.
7. Envisager une intervention chirurgicale en cas d’atteinte d’un court segment de l’intestin grêle.
8. Azathioprine ou méthotrexate.
9. Métronidazole en postopératoire pendant 3 mois comme traitement d’entretien après résection iléale avec anastomose iléocolique primaire.
Ressources moyennes à disposition
1. Traiter d’abord la TB et les parasites après diagnostic.
2. Sulfasalazine pour les formes légères à modérées de MC colique.
3. La budésonide peut être utilisé pour les atteintes iléales et iléocoliques (côlon droit).
4. En l’absence de rémission après un traitement de stéroïdes ou en présence d’éléments prédictifs d’une mauvaise réponse thérapeutique, considérer un traitement d’azathioprine (ou 6-MP/AZA); en cas d’échec de l’azathioprine, envisager le méthotrexate. Considérer également d’utiliser un anti-TNF en lieu et place du AZA/6-MP ou MTX, avec optimisation de ces traitements lorsqu’ils sont utilisés en combinaison (comme cela a été prouvé pour le AZA/6-MP + infliximab).
5. Instaurer une surveillance des médicaments et des taux d’anticorps anti-TNF afin de guider le traitement, d’autant plus dans le cadre d’une perte de réponse secondaire ou en cas d’une éventuelle diminution de la dose en cas d’une rémission soutenue.
Ressources importantes à disposition
1. Un traitement d’infliximab, d’adalimumab ou de certolizumab peut être envisagé pour les maladies modérées à sévères cortico-dépendantes ou cortico-résistantes.
2. Les immunosuppresseurs tels 6-MP et AZA peuvent également être utilisés dans le traitement des fistules de la MC. Ces agents ont démontré leur efficacité pour améliorer la réponse à un traitement d’infliximab et peuvent être utiles afin de réduire l’immunogénicité en utilisation concomitante avec d’autres anti-TNF.
3. Le vedolizumab peut être envisagé en cas d’échec des anti-TNF.
4. Instaurer une surveillance à but thérapeutique pour les agents biologiques, comme mentionné ci-dessus.
Ressources limitées à disposition
1. Métronidazole.
2. Intervention chirurgicale en cas d’abcès.
3. Ciprofloxacine.
4. Traitement combiné de métronidazole et de ciprofloxacine. Ces antibiotiques peuvent être utilisés pour le maintien de la fermeture d’une fistule si le patient les tolère à long terme.
5. Une intervention chirurgicale devrait se discuter rapidement et si un traitement d’entretien d’antibiotiques est nécessaire.
6. Un traitement d’entretien AZA/6-MP pour le maintien de la fermeture des fistules (les taux de fermeture à long terme ne sont pas élevés).
Ressources moyennes à disposition
1. Métronidazole.
2. Intervention chirurgicale en cas d’abcès.
3. Ciprofloxacine.
4. Traitement combiné de métronidazole et de ciprofloxacine. Ces antibiotiques peuvent être utilisés pour le maintien de la fermeture d’une fistule si le patient les tolère à long terme.
5. Une intervention chirurgicale devrait se discuter rapidement et si un traitement d’entretien d’antibiotiques est nécessaire.
6. AZA/6-MP pour le maintien de la fermeture d’une fistule (les taux de fermeture à long terme ne sont pas élevés).
Ressources importantes à disposition
1. Métronidazole.
2. Intervention chirurgicale en cas d’abcès (examen sous anesthésie plus insertion d’un séton).
3. Ciprofloxacine.
4. Traitement combiné de métronidazole et de ciprofloxacine. Ces antibiotiques peuvent être utilisés pour le maintien de la fermeture d’une fistule si le patient les tolère à long terme.
5. Une intervention chirurgicale devrait se discuter rapidement et si un traitement d’entretien d’antibiotiques est nécessaire et en particulier s’il s’agit d’une fistule simple.
6. AZA/6-MP pour le maintien de la fermeture d’une fistule.
7. Infliximab.
8. Adalimumab en cas d’échec de l’infliximab ou comme alternative à l’infliximab.
9. Intervention chirurgicale pour les fistules compliquées.
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